Morenada
 La Morenada a pour thème la colonisation espagnole 
			au XVIème siècle qui eut recours à une importation massive d'esclaves noirs africains (principalement de Guinée) pour travailler 
			dans les mines de Potosí. La danse présente de manière satirique les difficiles conditions de travail des mineurs, et la musique 
			mélancolique témoigne de leurs douleurs et souffrances. Esclaves enchaînés, transis par le froid de l'altiplano, et croulant 
			sous le poids des charges à porter, toutes ces conditions de travail sont transcrites dans la démarche saccadée des danseurs 
			morenos et leur costume imposant de plus de 15 kilos!. Sous leur masque noir décoré de longues plumes, une perruque blanche 
			symbolise la neige que découvraient avec stupeur les esclaves africains.
La Morenada a pour thème la colonisation espagnole 
			au XVIème siècle qui eut recours à une importation massive d'esclaves noirs africains (principalement de Guinée) pour travailler 
			dans les mines de Potosí. La danse présente de manière satirique les difficiles conditions de travail des mineurs, et la musique 
			mélancolique témoigne de leurs douleurs et souffrances. Esclaves enchaînés, transis par le froid de l'altiplano, et croulant 
			sous le poids des charges à porter, toutes ces conditions de travail sont transcrites dans la démarche saccadée des danseurs 
			morenos et leur costume imposant de plus de 15 kilos!. Sous leur masque noir décoré de longues plumes, une perruque blanche 
			symbolise la neige que découvraient avec stupeur les esclaves africains.
Diablada
 La Diablada est née dans la ville minière d'Oruro au XVII-XVIIIème siècle, 
			témoignant l'hommage religieux des espagnols à la miraculeuse  Virgen de la Candelaria (Vierge de la Chandeleur) 
			dont une peinture fut découverte dans le repère du célèbre voleur Nina Nina, et considérée comme la mère protectrice des mineurs. 
			Cette danse spectaculaire met en scène différents personnages symbolisant le combat du bien contre le mal: des 
			diables masqués portant des habits de couleurs vives et bordés de dorures, à leur tête 
			Lucifer (maître des démons) incarnant les 7 péchés capitaux et la diablesse des collines
			China Supay. Opposé aux diables, l'archange San Miguel aux 7 vertus 
			mène la danse après avoir défié et triomphé de Lucifer. Deux figures animalières, l'ours et le
			condor participent également à la danse. La Diablada est le symbole du carnaval d'Oruro.
La Diablada est née dans la ville minière d'Oruro au XVII-XVIIIème siècle, 
			témoignant l'hommage religieux des espagnols à la miraculeuse  Virgen de la Candelaria (Vierge de la Chandeleur) 
			dont une peinture fut découverte dans le repère du célèbre voleur Nina Nina, et considérée comme la mère protectrice des mineurs. 
			Cette danse spectaculaire met en scène différents personnages symbolisant le combat du bien contre le mal: des 
			diables masqués portant des habits de couleurs vives et bordés de dorures, à leur tête 
			Lucifer (maître des démons) incarnant les 7 péchés capitaux et la diablesse des collines
			China Supay. Opposé aux diables, l'archange San Miguel aux 7 vertus 
			mène la danse après avoir défié et triomphé de Lucifer. Deux figures animalières, l'ours et le
			condor participent également à la danse. La Diablada est le symbole du carnaval d'Oruro.
Saya (Caporales de la Tuntuna)
 La danse et la musique de la Saya sont originaires de la vallée des Yungas (La Paz) 
			et représentatives de la culture afro andine. La Saya est rythmée par le bruit sourd de tambour (bombo) qui résonne comme le 
			double battement de coeur et marquée par le tintement de clochettes du caporal (contremaître 
			choisi par les colons espagnols pour surveiller le travail des esclaves) qui dirige la danse en agitant un fouet. Les hommes 
			jouent du tambour pendant que les femmes chantent et dansent en remuant les hanches, les épaules et les bras. Les tenues des 
			danseurs sont relativement simples: les femmes portent une longue robe (pollera),  un chemisier de couleur, un châle 
			(manta), et un chapeau borsalino, et les hommes chemise, pantalon et sandales.
La danse et la musique de la Saya sont originaires de la vallée des Yungas (La Paz) 
			et représentatives de la culture afro andine. La Saya est rythmée par le bruit sourd de tambour (bombo) qui résonne comme le 
			double battement de coeur et marquée par le tintement de clochettes du caporal (contremaître 
			choisi par les colons espagnols pour surveiller le travail des esclaves) qui dirige la danse en agitant un fouet. Les hommes 
			jouent du tambour pendant que les femmes chantent et dansent en remuant les hanches, les épaules et les bras. Les tenues des 
			danseurs sont relativement simples: les femmes portent une longue robe (pollera),  un chemisier de couleur, un châle 
			(manta), et un chapeau borsalino, et les hommes chemise, pantalon et sandales.
Negritos (Tundiqui)

 Cette danse de la famille de la Saya est typique de la communauté noire vivant 
			dans les Yungas. Elle exprime les sentiments des esclaves noirs (d'ou le nom "Negritos") déracinés pour venir 
			travailler au XVIème siècle comme esclaves des espagnols dans les mines d'argent de Potosí.
Cette danse de la famille de la Saya est typique de la communauté noire vivant 
			dans les Yungas. Elle exprime les sentiments des esclaves noirs (d'ou le nom "Negritos") déracinés pour venir 
			travailler au XVIème siècle comme esclaves des espagnols dans les mines d'argent de Potosí.
Caporales
 La danse des Caporales est souvent confondue avec la Saya, elle est en fait 
			un dérivé de la Saya et du Tundiqui. On retrouve notamment le rythme à deux temps et le tintement de grelots sur les bottes 
			des danseurs et le fouet. La danse reflète la grandeur et l'autorité des caporales (contremaîtres à l'époque de la 
			colonisation espagnole). Les femmes vêtues de jupes courtes agitent les hanches de manières sensuelles, alors que les hommes 
			dansent d'un pas ferme et énergique en enchaînant de temps à autre des figures acrobatiques spectaculaires. Les costumes 
			folkloriques sont étincelants et richement décorés.
La danse des Caporales est souvent confondue avec la Saya, elle est en fait 
			un dérivé de la Saya et du Tundiqui. On retrouve notamment le rythme à deux temps et le tintement de grelots sur les bottes 
			des danseurs et le fouet. La danse reflète la grandeur et l'autorité des caporales (contremaîtres à l'époque de la 
			colonisation espagnole). Les femmes vêtues de jupes courtes agitent les hanches de manières sensuelles, alors que les hommes 
			dansent d'un pas ferme et énergique en enchaînant de temps à autre des figures acrobatiques spectaculaires. Les costumes 
			folkloriques sont étincelants et richement décorés.
Suri-sicuris
La danse est originaire de l'altiplano et existait déjà avant l'arrivée des espagnols en Bolivie. Les danseurs de Suri-sicuris (en aymara, suri (autruche) et sikuri (joueur de zampoña) sont reconnaissables par leurs imposantes couronnes en plumes d'autruche aux vives couleurs dans la partie centrale. La tenue vestimentaire est sobre, chemise blanche amidonnée et poncho blanc disposé diagonalement sur le dos.
Incas

 Cette danse est une mise en scène 
			théâtrale de la conquête espagnole sur l'immense empire inca du Tahuantinsuyo. Les danseurs rendent hommage à la grandeur 
			et dignité de la civilisation disparue, avec à leur tête le premier empereur inca Manco Capac 
			et sa femme Mama Ocllo entourés de la garde personnelle. Dans le cortège suivent les vierges 
			du soleil et les conquistadors espagnols Francisco Pizarro, Diego de Almagro et le prêtre Valverde.
Cette danse est une mise en scène 
			théâtrale de la conquête espagnole sur l'immense empire inca du Tahuantinsuyo. Les danseurs rendent hommage à la grandeur 
			et dignité de la civilisation disparue, avec à leur tête le premier empereur inca Manco Capac 
			et sa femme Mama Ocllo entourés de la garde personnelle. Dans le cortège suivent les vierges 
			du soleil et les conquistadors espagnols Francisco Pizarro, Diego de Almagro et le prêtre Valverde.
Tinkus
 Le Tinku (signifiant "rencontre" en quechua) est une cérémonie 
			traditionnelle du nord de la province de Potosí durant laquelle les paysans de deux communautés voisines s'affrontent 
			pendant une journée à coup de poing et de pieds. Cette tradition sanglante (rarement mortelle) est perpétrée depuis 
			l'époque précolombienne en l'honneur de la vierge de la terre Pachamama. Les participants portent un casque de combat 
			typique en cuir (la montera) et des tuniques (jaquetas) orangées ou bleutées. La danse des Tinkus met en scène deux 
			lignes d'hommes et de femmes mesurant leur force dans ce combat rituel.
Le Tinku (signifiant "rencontre" en quechua) est une cérémonie 
			traditionnelle du nord de la province de Potosí durant laquelle les paysans de deux communautés voisines s'affrontent 
			pendant une journée à coup de poing et de pieds. Cette tradition sanglante (rarement mortelle) est perpétrée depuis 
			l'époque précolombienne en l'honneur de la vierge de la terre Pachamama. Les participants portent un casque de combat 
			typique en cuir (la montera) et des tuniques (jaquetas) orangées ou bleutées. La danse des Tinkus met en scène deux 
			lignes d'hommes et de femmes mesurant leur force dans ce combat rituel.
Tobas
 La danse des Tobas est une danse dont l'origine remonte à l'empire 
			inca qui, au fur et à mesure de ses conquêtes victorieuses dans les régions des plaines boliviennes, 
			déplaçait les peuplades indigènes vers l'altiplano. Cette danse honore et préserve avec fierté la culture et les traditions 
			ancestrales d'un de ces peuples d'Amazonie, celui des Tobas. Les danseurs vêtus de tuniques indiennes de peau et de plumes 
			et armés de lances sautillent d'un pas énergique et léger.
La danse des Tobas est une danse dont l'origine remonte à l'empire 
			inca qui, au fur et à mesure de ses conquêtes victorieuses dans les régions des plaines boliviennes, 
			déplaçait les peuplades indigènes vers l'altiplano. Cette danse honore et préserve avec fierté la culture et les traditions 
			ancestrales d'un de ces peuples d'Amazonie, celui des Tobas. Les danseurs vêtus de tuniques indiennes de peau et de plumes 
			et armés de lances sautillent d'un pas énergique et léger.
Cueca
 La Cueca était réservée à la classe aristocratique à l'époque de la 
			colonisation espagnole et pendant les premières années de l'indépendance bolivienne. La danse est un jeu de séduction 
			amoureuse entre un homme et une femme qui dansent en agitant un mouchoir blanc dans la main droite. C'est une 
			danse qui est restée très populaire dans l'ensemble du pays. Elle est marquée par certaines variantes suivant les régions: 
			la Cueca chapaca (Tarija), paceña (La Paz), chuquisaqueña (Sucre), cochabambina (Cochabamba).
La Cueca était réservée à la classe aristocratique à l'époque de la 
			colonisation espagnole et pendant les premières années de l'indépendance bolivienne. La danse est un jeu de séduction 
			amoureuse entre un homme et une femme qui dansent en agitant un mouchoir blanc dans la main droite. C'est une 
			danse qui est restée très populaire dans l'ensemble du pays. Elle est marquée par certaines variantes suivant les régions: 
			la Cueca chapaca (Tarija), paceña (La Paz), chuquisaqueña (Sucre), cochabambina (Cochabamba).
Kullawada
 La Kullawada est une danse de l'altiplano dont les origines sont antérieures 
			à l'arrivée des espagnols en Bolivie. La Kullawada est la danse des fileurs et tisseurs de laines de lamas. Elle met à 
			l'honneur les précieux textiles qui étaient un des piliers sociaux-économiques de la culture andine des Kollas. Les costumes 
			des danseurs sont élégants, brodés et décorés de perles et monnaies, hommes et femmes portent le même chapeau (kh'ara) ainsi 
			qu'une quenouille (k'apu).
La Kullawada est une danse de l'altiplano dont les origines sont antérieures 
			à l'arrivée des espagnols en Bolivie. La Kullawada est la danse des fileurs et tisseurs de laines de lamas. Elle met à 
			l'honneur les précieux textiles qui étaient un des piliers sociaux-économiques de la culture andine des Kollas. Les costumes 
			des danseurs sont élégants, brodés et décorés de perles et monnaies, hommes et femmes portent le même chapeau (kh'ara) ainsi 
			qu'une quenouille (k'apu).
Phujllay (Pujllay)
 Danse folklorique originaire de Tarabuco (village à proximité de Sucre) 
			célébrant le courage héroïque des guérilleros de la guerre d'indépendance contre les espagnols. Les costumes des danseurs 
			reproduisent de manière satirique l'uniforme que portaient les conquistadors, avec en particulier la 
			montera (casque) et de gros sabots avec éperons.
Danse folklorique originaire de Tarabuco (village à proximité de Sucre) 
			célébrant le courage héroïque des guérilleros de la guerre d'indépendance contre les espagnols. Les costumes des danseurs 
			reproduisent de manière satirique l'uniforme que portaient les conquistadors, avec en particulier la 
			montera (casque) et de gros sabots avec éperons.
Waca-wacas

 Cette danse est une parodie des combats 
			de taureaux appréciés des colons espagnols. Le mot aymara waca est un dérivé de 
			l'espagnol vaca (vache).
Cette danse est une parodie des combats 
			de taureaux appréciés des colons espagnols. Le mot aymara waca est un dérivé de 
			l'espagnol vaca (vache).